Terme désignant l'ensemencement et/ou l'autorisation délibérée de plantes appropriées dans le vignoble entre les rangs de vigne. Cette mesure est quasiment obligatoire dans le cadre de la viticulture biologique lors de la lutte biologique ou intégrée. L'enherbement protège de l'érosion, favorise la formation d'humus, enrichit la composition microbiologique du sol en nutriments organiques, crée une concurrence positive pour l'eau avec la vigne et donc une réduction du rendement, assure un meilleur stockage et un meilleur drainage de l'eau et donc un régime hydrique optimal, réduit le lessivage des nitrates, entraîne une moindre sensibilité aux maladies telles que la chlorose, les maladies fongiques, le pourrissement de la tige et coulure, réduit l'utilisation d'engrais minéraux et crée une offre de nourriture pour les organismes utiles tels que les insectes et les oiseaux.
Enfin, cela permet également un accès plus confortable, indépendamment des conditions météorologiques, en particulier lors des vendanges, ainsi qu'une meilleure praticabilité lors de l'entretien mécanique du vignoble. Ces avantages ne peuvent toutefois être obtenus qu'en utilisant de manière ciblée les plantes les mieux adaptées. Les inconvénients possibles sont une consommation d'eau trop importante, une évaporation...
Le glossaire est une réalisation monumentale et l'une des contributions les plus importantes à la transmission des connaissances sur le vin. Parmi tous les lexiques que j'utilise sur le thème du vin, il est de loin le plus important. C'était le cas il y a dix ans et cela n'a pas changé depuis.
Andreas Essl
Autor, Modena