En règle générale, la vigne cultivée est monoïque (fleurs mâles et femelles sur la même plante), tandis que la vigne sauvage est dioïque (fleurs séparées sur des plantes différentes). La vigne monoïque cultivée possède des fleurs hermaphrodites, c'est-à-dire que l'organe sexuel mâle et l'organe sexuel femelle sont réunis dans une même fleur. Les vignes sauvages purement femelles ont joué un rôle important dans le développement des cépages. Elles dépendaient d'une fécondation croisée et, dans le meilleur des cas, elles étaient fécondées par un autre cépage, ce qui excluait les problèmes de consanguinité. Lors de la germination d'un pépin de raisin en un semis, un nouveau cépage est alors né par ce croisement naturel. Dans le cas d'une autofécondation, les effets négatifs de la consanguinité entraînent en grande partie une descendance plutôt médiocre. La nature s'en est pour ainsi dire protégée par la dioïcité ou l'autostérilité. En effet, une fécondation avec des gènes étrangers entraîne des effets d'hétérosis positifs (modifications par rapport aux parents) dans la descendance.
Autrefois, on avait besoin d'une multitude de dictionnaires et de littérature spécialisée pour être à jour dans sa vie professionnelle de vinophile. Aujourd'hui, le dictionnaire du vin de wein.plus fait partie de mes meilleurs alliés et peut être considéré à juste titre comme la "bible des connaissances sur le vin".
Prof. Dr. Walter Kutscher
Lehrgangsleiter Sommelierausbildung WIFI-Wien