Il y a 6.000 ans, les Sumériens de Mésopotamie utilisaient déjà des sceaux à rouleaux pour les inscriptions sur les récipients à vin. Il s'agissait de cylindres de pierre de deux à huit centimètres de long et de deux centimètres d'épaisseur. L'inscription ou les images qu'ils contenaient pouvaient être déroulées sur de l'argile tendre. Il s'agissait surtout d'informations sur l'origine du vin contenu. Chez les Grecs et les Romains, de petits panneaux contenant des informations étaient accrochés aux amphores ou des informations étaient directement gravées sur les amphores. De telles étiquettes étaient encore utilisées au Moyen Âge pour les récipients à vin. En les "accrochant", les intentions frauduleuses étaient bien sûr faciles à réaliser. Des informations importantes sur le vin, telles que le millésime ou la marque du producteur, étaient également inscrites sur le bouchon au moyen de la brûlure du liège.
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Le glossaire est une réalisation monumentale et l'une des contributions les plus importantes à la transmission des connaissances sur le vin. Parmi tous les lexiques que j'utilise sur le thème du vin, il est de loin le plus important. C'était le cas il y a dix ans et cela n'a pas changé depuis.
Andreas Essl
Autor, Modena