Dans l'islam, la consommation d'alcool est un crime capital, au même titre que l'adultère, la fornication, la diffamation, le vol qualifié et le meurtre, et cela peut même s'appliquer à la prise de médicaments dissous dans des substances alcooliques. Parmi les 20 plus grands péchés de l'islam, la consommation d'alcool occupe la treizième place. L'interdiction pour les musulmans pratiquants est indissociable de Mahomet (570-632), le fondateur de l'islam. Le vin ou les boissons alcoolisées ont ainsi été bannis à jamais de presque tous les pays qui ont adopté la nouvelle religion. Dans le droit pénal islamique, la consommation de vin (shurb al-chamr) fait partie des peines du hadd. Il s'agit de peines imposées pour protéger la propriété, la sécurité publique et la moralité publique et considérées comme des "droits légaux de Dieu". Selon les écoles juridiques, la consommation d'alcool peut être punie de 40 à 80 coups de fouet, voire, comme en Iran, de la peine de mort en cas de récidive.
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Thomas Götz
Weinberater, Weinblogger und Journalist; Schwendi